Les activités du banquier sont des plus variées. Les obligations qui s’imposent à lui s’élargissent au fil du temps et les sanctions dont elles sont souvent assorties ont une tendance inéluctable à se développer.
Lorsqu’il ouvre ou opère un compte au nom de son client, le banquier doit se soumettre à des obligations d’identification, voire de dénonciation, conformément à la législation anti-blanchiment ; il doit conserver toutes informations reçues dans le respect du secret bancaire, se soumettre aux exigences du droit de la consommation lorsqu’il offre ses services, se préserver d’être complice de son client lorsqu’il le conseille, se garder de lui fournir un crédit ruineux… Car tout écart à la loi peut être pénalement sanctionné.
Au-delà de l’examen des infractions de droit commun que le banquier est susceptible de commettre, c’est toute la panoplie spécifique des activités bancaires qui est analysée dans cet ouvrage, sous l’angle du risque pénal. Quelques aspects procéduraux y sont également traités, telles les questions relatives à l’entraide judiciaire et à la confiscation des biens saisis.
Cet ouvrage, premier du genre sur cette thématique, a une vocation pratique : permettre aux juristes de banque de mieux cerner les risques de nature pénale que peuvent courir leurs établissements, dirigeants et salariés. Chaque auteur y a apporté son propre éclairage.
Sous la coordination de Catherine Bourin et Jean-Luc Putz
Catherine Bourin, Stefan Braum, Max Braun, Guy Breistroff, Helena Finn, Rosario Grasso, Ari Gudmannsson, Elisabeth Guissart, André Hoffmann, Melanie Hubsch, Florent Kirmann, Valérie Kopéra, Marie Marty, Glenn Meyer, Philippe Penning, John Petry, Thierry Pouliquen, Jean-Luc Putz, Isabelle Riassetto, Lionel Spet, Frédéric Stasiak, Michel Turk, Katrien Veranneman